Découvrez comment améliorer la vitalité de votre chien pendant l’hiver !

L’hiver peut être une période difficile pour nos compagnons à quatre pattes. En effet, le froid, l’humidité et la baisse d’activité peuvent affecter leur énergie et leur bien-être. Cependant, il existe des solutions naturelles pour maintenir la vitalité de votre chien tout au long de l’hiver. Ainsi, voici comment renforcer la vitalité de votre chien cet hiver, avec des conseils adaptés, des solutions efficaces et d’autres compléments alimentaires.

Pourquoi l’hiver affecte-t-il la vitalité des chiens ?

L’hiver impose des contraintes supplémentaires à l’organisme des chiens. Tout d’abord, il est important de comprendre les mécanismes impliqués :

• Thermorégulation accrue : Le corps de votre chien doit travailler davantage pour maintenir une température corporelle constante, ce qui peut rapidement épuiser ses réserves d’énergie.

• Diminution de l’activité physique : En raison des promenades plus courtes, les dépenses énergétiques de votre chien sont limitées, ce qui réduit également sa stimulation mentale.

• Risque accru de maladies : Enfin, le froid et l’humérité affaiblissent le système immunitaire de votre chien, augmentant les risques d’infections respiratoires ou articulaires.

Conséquences sur l’organisme de votre chien en hiver

Ces conditions hivernales peuvent entraîner plusieurs effets négatifs sur la vitalité de votre chien :

• Fatigue générale : Une thermorégulation prolongée peut provoquer une baisse d’énergie significative chez votre chien.

• Stress oxydatif : L’hiver est connu pour augmenter la production de radicaux libres, affaiblissant ainsi les cellules.

• Douleurs articulaires : Les chiens plus âgés ou souffrant d’arthrose ressentent davantage de douleurs dues à l’humidité et au froid.

Signes à surveiller pour la vitalité de votre chien

Pour repérer une baisse de vitalité chez votre chien, soyez attentif aux symptômes suivants :

• Une perte d’énergie ou de motivation.

• Un poil sec ou terne, souvent signe d’une carence.

• Une difficulté à se mouvoir ou une raideur inhabituelle.

• Une susceptibilité accrue aux maladies ou infections.

Le saviez-vous ? Le cassis est un allié précieux pour la vitalité du chien en hiver

Le cassis est un excellent allié pour préserver la vitalité de votre chien pendant l’hiver, grâce à ses nombreuses propriétés naturelles bénéfiques :

• Riche en vitamine C : Il renforce le système immunitaire, aidant les chiens à mieux résister aux infections et aux maladies hivernales.
• Source d’antioxydants puissants : Les flavonoïdes et les anthocyanines qu’il contient protègent les cellules contre les effets des radicaux libres, favorisant une bonne santé globale.
• Effets anti-inflammatoires : Le cassis peut soulager les douleurs articulaires, souvent exacerbées par le froid.
• Soutien digestif : Sa richesse en fibres aide à maintenir une bonne digestion, essentielle pour absorber les nutriments nécessaires à une énergie optimale.

Offrir du cassis sous forme de compléments adaptés ou dans une alimentation équilibrée est une solution naturelle et efficace pour prendre soin de votre compagnon à quatre pattes durant la saison hivernale.

Renforcer naturellement la vitalité de votre chien en hiver

1. Adaptez l’alimentation de votre chien

Premièrement, offrez à votre chien une alimentation énergétique, riche en protéines de qualité et complétée en oméga-3. Ceux-ci soutiennent la santé de son pelage et de sa peau, indispensables pour sa vitalité en hiver. Par ailleurs, pensez à intégrer des aliments riches en antioxydants, comme les baies, ou des suppléments naturels. Une bonne hydratation est également cruciale pour le bon fonctionnement de son organisme, surtout si l’air est sec en intérieur.

2. Proposez des activités adaptées pour la vitalité hivernale de votre chien

Malgré le froid, il est essentiel de maintenir une activité physique régulière pour votre chien. Ainsi, privilégiez des promenades plus courtes mais plus fréquentes. En complément, envisagez des jeux interactifs en intérieur pour stimuler votre chien mentalement. Les jouets éducatifs, tels que les puzzles alimentaires, peuvent également contribuer à le garder actif et éveillé mentalement tout en renforçant sa vitalité hivernale.

3. Soignez les articulations de votre chien en hiver

L’hiver peut exacerber les douleurs articulaires, en particulier chez les chiens plus âgés ou sujets à l’arthrose. Ainsi, pour préserver leur confort et leur vitalité :

• Utilisez des compléments comme la glucosamine ou la chondroïtine, qui contribuent à la régénération du cartilage.

• Adaptez leurs activités pour éviter les mouvements brusques et les sauts.

• Aménagez un couchage épais et isolant, de préférence surélevé pour éviter les sols froids.

Pour aller plus loin, consultez notre article dédié à la santé des articulations de votre chien en hiver.

4. Veillez à son confort thermique pour soutenir sa vitalité

Aménagez un espace de repos chaleureux pour votre chien, à l’abri des courants d’air. Par conséquent, pensez à utiliser des couvertures ou des manteaux pour les promenades si votre chien est sensible au froid. Certains chiens, comme les races à poil court ou les chiots, bénéficient particulièrement d’une protection thermique supplémentaire pour maintenir leur vitalité hivernale.

5. Optez pour des cures et compléments alimentaires pour votre chien en hiver

Les compléments alimentaires peuvent être une aide précieuse pour soutenir la vitalité de votre chien en hiver. Ainsi, parmi les plus bénéfiques, on retrouve :

• Les oméga-3 : Présents dans l’huile de poisson ou de saumon, ils favorisent un pelage sain et un système immunitaire renforcé. De plus, ils contribuent à la réduction des inflammations.

• La spiruline : Ce superaliment aide à compenser les carences saisonnières grâce à sa teneur exceptionnelle en protéines, vitamines et minéraux. En effet, elle soutient le système immunitaire, améliore la récupération énergétique et favorise un pelage brillant et une peau saine. Par ailleurs, ses propriétés détoxifiantes aident également à purifier l’organisme de votre chien.

• La cure Phyto Vitalité : Complexe de gémmothérapie à base d’argousier, de chêne et de cassis, elle :

  • Renforce les défenses naturelles de votre chien.

  • Soutient l’énergie et le tonus.

  • Apporte un soutien à l’organisme face aux agressions hivernales.

• Le Curcuma : Le curcuma peuvent aider à réduire l’inflammation et à maintenir un bon tonus. Le curcuma, en particulier, est reconnu pour ses effets anti-inflammatoires puissants et peut être utilisé sous forme de poudre ou de gélules.

6. Surveillez le comportement de votre chien pour renforcer sa vitalité en hiver

Chaque chien est différent. C’est pourquoi il est important de rester attentif à tout changement de comportement. Une diminution de l’appétit, une apathie ou des signes de stress peuvent être indicateurs d’un mal-être lié aux conditions hivernales. Enfin, consultez votre vétérinaire pour adapter les soins en fonction des besoins spécifiques de votre animal.

Conclusion

Prendre soin de la vitalité de votre chien en hiver est essentiel pour son bien-être global. Avec des solutions comme la spiruline, une alimentation équilibrée, des activités adaptées et une cure comme Phyto Vitalité, vous pouvez lui offrir une saison hivernale en pleine forme. N’oubliez pas de surveiller son confort, son comportement et de lui offrir des moments de qualité pour renforcer votre lien.

Pour d’autres conseils et produits naturels pour votre chien, n’hésitez pas à nous contacter !

Découvrez notre guide complet sur l’épilepsie chez le chien

Les crises convulsives chez le chien sont souvent impressionnantes ! Chien qui bave, tremble et perd connaissance ? Pas de panique, restez calme et suivez nos conseils pour mieux connaître les symptômes, causes et traitements à mettre en place.

Pour commencer, il faut bien distinguer l’épilepsie des convulsions en général. En effet, l’un des symptômes majeurs de l’épilepsie est effectivement les crises convulsives. Mais, toutes les convulsions ne sont pas dues à la présence d’épilepsie chez le chien en question…

Qu’est-ce que l’épilepsie du chien ?

Le terme « épilepsie » vient du mot grec « epilêpsia » qui signifie « attaquer, surprendre ».

L’épilepsie animale se définit comme une affection neurologique caractérisée par des décharges brutales d’influx nerveux anormaux dans le cerveau, survenant de façon soudaine et provoquant des crises épileptiformes appelées également “manifestations” épileptiformes.

Ces décharges provoquent, dans la majorité des cas, des convulsions intéressant l’ensemble du corps mais peuvent s’exprimer de multiples autres façons : voir les différentes crises d’épilepsie.

On parle d’épilepsie lorsqu’il y a répétition des crises épileptiformes. La notion de répétition de ces crises est importante. Un animal ne sera considéré épileptique que s’il fait plusieurs crises d’épilepsie au cours de sa vie.

Qu’est-ce qui provoque l’épilepsie chez le chien ?

Avant d’aborder la/les causes provoquant l’épilepsie chez le chien, il est important de parler des maladies neurologiques, dont l’épilepsie fait partie. En effet, le système nerveux du chien peut être le siège de lésions diverses pouvant être à l’origine de multiples maladies et affections neurologiques.

Quelles sont les maladies neurologiques chez le chien ?

L’épilepsie

Elle est provoquée par des troubles fonctionnels du cerveau. Les crises d’épilepsie sont souvent très impressionnantes, mais elles ne font pas souffrir l’animal. En règle générale, il commence, par exemple, par perdre conscience, puis souvent il bave, pédale, s’urine dessus et défèque. La crise ne dure, en général, que quelques minutes.

La méningite

Cette maladie neurologique touchant le chien est une inflammation des méninges. Ces dernières sont une membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. La méningite peut déclencher divers problèmes neurologiques. Les symptômes sont nombreux (forte fièvre, rigidité musculaire, perte de l’appétit, vomissements, raideur à la marche, inclinaison de la tête, convulsions, agressivité, etc.).

La syringomyélie

Cette maladie neurologique est une affection héréditaire causée par une malformation du cervelet. Elle est également appelée « maladie de grattage de cou ». En effet, le chien présente des mouvements de grattage fréquents dans le vide dans la zone du cou. Cette maladie neurologique correspond à une accumulation de liquide cérébro-spinal située en plusieurs zones de la moelle épinière.

La myélopathie dégénérative

Cette maladie neurologique est une pathologie dégénérative des cellules nerveuses de la moelle épinière. Son développement se fait progressivement chez le chien prenant de l’âge et, aux environs de 8 ans, elle progresse en une perte de la coordination puis à une paralysie des pattes arrière. Attention, cette maladie neurologique chez le chien peut être confondue avec une hernie discale ou avec une dysplasie de la hanche.

Le syndrome de dysfonctionnement cognitif

Cette maladie est une pathologie neurologique dégénérative canine qui concerne en grande majorité les animaux âgés et qui peut être comparée à la maladie d’Alzheimer. On remarque, en premiers symptômes, que l’animal dort davantage et que l’ensemble de ses actions semblent faites plus lentement.

La narcolepsie avec cataplexie

C’est une pathologie du sommeil que l’on retrouve également sous le nom de “maladie de Gélineau”. Les symptômes relevés sont principalement une somnolence importante durant la journée et le fait que le chien semble tomber régulièrement dans les pommes après un moment d’excitation. Ces symptômes sont très probablement des signes de narcolepsie.

L’ataxie cérébelleuse héréditaire

C’est une maladie neurologique génétique qui touche le cervelet et le système nerveux du chien. Cette pathologie se démarque par une difficulté dans la coordination des mouvements et se manifeste généralement entre les 3 et 5 ans du chien, par une démarche vacillante, des pertes d’équilibre et des tremblements.

Comment détecter un problème neurologique chez le chien ?

Si votre animal présente l’un ou plusieurs des symptômes suivants :

• de la fièvre,
• des douleurs,
• fatigue à l’effort,
• un trouble de l’équilibre,
• un trouble de l’audition,
• une tête penchée,
• un changement de comportement (inquiet, nerveux, s’isole) peut-être le signe d’une crise d’épilepsie,
• d’autres changements de comportement (absences, démence)
• une asymétrie de la tête cachant une paralysie faciale
• une paralysie d’un ou de plusieurs membres,

c’est qu’un problème neurologique peut être suspecté.

Une consultation chez votre vétérinaire neurologue est donc impérative.

Comment le vétérinaire établit-il le diagnostic d’épilepsie idiopathique ?

Prévoir une consultation avec votre vétérinaire

C’est la première étape pour établir un diagnostic. Cette étape est primordiale dans la prise en charge d’un animal épileptique et doit intervenir dès lors que l’animal présente des manifestations ressemblant à de l’épilepsie.

C’est une consultation méthodique car le diagnostic de l’épilepsie idiopathique repose sur un diagnostic d’exclusion, c’est-à-dire qu’il faut écarter toutes les autres causes possibles à l’origine de manifestations épileptiformes.

De plus, selon l’affection à l’origine de l’épilepsie, une prise en charge rapide peut être impérative, comme, par exemple, dans le cas d’une intoxication.

Lors de la consultation, le vétérinaire doit répondre à deux questions :

• les crises sont-elles réellement des crises d’épilepsie ?
• si oui, de quel type d’épilepsie s’agit-il ?

Pour y répondre, le vétérinaire devra donc adopter une démarche méthodique comprenant plusieurs étapes indispensables.

Les différents types de crises d’épilepsie chez le chien

Identification des crises d’épilepsie

L’identification des crises d’épilepsie chez le chien est comparable à celle effectuée sur les types de crises chez l’homme. L’épilepsie chez le chien se manifeste de multiples façons et dépendra de la zone et de la proportion de la décharge électrique anormale au sein du cerveau. D’ordre commun, le processus des crises suivra toujours un schéma précis et propre uniquement à l’épilepsie.

Les deux grands types de crises

Selon les individus, l’épilepsie peut donc être différente. On distingue deux grands types de crises :

• Les crises partielles : Elles durent généralement quelques minutes.
• Les crises généralisées : Elles durent en moyenne de quelques secondes à quelques minutes, même si elles peuvent sembler plus longues pour le propriétaire.

Les états observés lors d’une crise

Lorsque l’animal est conscient
On peut observer plusieurs comportements inhabituels :

• Il peut sursauter.
• Il peut baver excessivement.
• Il peut gémir.
• Il peut avoir des mouvements rapides des yeux.
• Il peut hurler de panique.
• Il peut donner l’impression de gober des mouches.
• Il peut trembler de la tête.
• Il peut faire des mouvements involontaires des membres.
• Il peut sembler absent.

Lorsque l’animal est inconscient
On peut observer d’autres comportements :

• Il peut présenter une raideur des muscles.
• Il peut pédaler avec ses pattes.
• Il peut claquer de la mâchoire.
• Il peut relever sa tête en arrière.
• Il peut baver de façon excessive.
• Il peut déféquer ou uriner.
• Il peut avoir une respiration irrégulière.

Fréquence et durée des crises

Selon leur fréquence et leur durée, on peut comptabiliser les crises de trois façons :

1. Les crises isolées : Correspondent à une crise intervenant dans une durée de 24 heures.
2. Les crises groupées (ou crises en série) : Correspondent à deux crises ou plus intervenant dans une durée de 24 heures.
3. L’état de mal épileptique : C’est une urgence vitale ! Il correspond à plusieurs crises qui s’enchaînent dans une durée de 24 heures, sans que l’animal puisse récupérer entre les crises, ou à une crise qui dure plus de cinq minutes.

Rappel sur l’importance du diagnostic vétérinaire

Il est important de rappeler que le type, la fréquence et la durée d’une crise ne sont pas des indicateurs suffisamment fiables pour en identifier l’origine. Il est primordial de réaliser les examens nécessaires avec votre vétérinaire pour déterminer l’origine des crises.rdial de réaliser les examens nécessaires avec votre vétérinaire pour déterminer l’origine des crises.

Zoom sur les crises convulsives généralisées

Qu’est-ce qu’une crise généralisée ?

Les crises d’épilepsie généralisées sont dues à une activité électrique anormale impliquant l’ensemble du cerveau et dont les manifestations vont concerner l’ensemble du corps du chien.

Elles constituent l’expression prédominante de l’épilepsie idiopathique chez le chien notamment chez certaines races, telles que le Labrador. Elles sont relativement stéréotypées, en particulier pour un animal donné, c’est-à-dire que les signes cliniques observés sont assez constants d’une crise à l’autre.

Que pouvons-nous observer lors d’une crise généralisée ?

• l’animal peut perdre connaissance,
• il a des spasmes et des convulsions sur tout le corps,
• il présente une contraction de tous ses muscles,
• il peut pédaler dans le vide avec ses membres,
• il peut claquer des mâchoires,
• il peut avoir une salivation excessive,
• il peut avoir une perte de contrôle d’urine ou d’excréments.

Durée des crises

Ces crises généralisées sont majoritairement brèves, durant de quelques secondes à quelques minutes (moins de 2-3 minutes en général), mais semblent souvent plus longues pour le propriétaire, et se déroulent sur un schéma ordonné.

Déroulement classique d’une crise généralisée

1. Début de la crise
   La crise débute généralement par une perte complète de conscience, l’animal se couchant alors sur le côté.
2. Activité motrice bilatérale intense
   Dans une grande majorité des cas, il s’agit de crises consistant en une alternance d’un état tonique (immobile) puis d’un état clinique (en mouvements).
   • Pendant la phase tonique, une contraction musculaire généralisée se produit et l’animal peut présenter une rigidité sur l’ensemble du corps (position avec les membres rigides et la tête rejetée en arrière).
   • Au cours de la phase clinique, les membres présentent des mouvements rythmiques de pédalage, l’animal mâchonne ou claque des mâchoires.
3. Stimulations du système nerveux
   Les stimulations peuvent se manifester par :
   • une salivation excessive,
   • une émission d’urine et une défécation incontrôlées,
   • une dilatation des pupilles,
   • une respiration irrégulière ou des apnées.

Variantes possibles

Il est important de préciser que tous ces signes cliniques ne sont pas systématiquement présents et de nombreuses variantes sont possibles.

Le cas des crises de « petit mal »

Par opposition aux crises dites de “grand mal” décrites précédemment, il existe des crises généralisées dites de « petit mal » appelées également “crises d’absence”.Ces crises d’épilepsie sont caractérisées par une perte de contact avec l’environnement, mais sans activité motrice anormale.

Encore peu documentées, elles se manifesteraient par de brefs troubles de la vigilance ou bien par une baisse de la conscience et un arrêt de la fonction motrice sur un temps très court. Ces crises seraient rares et/ou sont difficiles à détecter à cause de leur brièveté et de la discrétion des signes.

Les crises convulsives partielles ou focales

Les crises convulsives partielles ou focales sont la manifestation d’un dysfonctionnement d’un ensemble de neurones du cerveau. Les partielles sont donc la manifestation clinique d’un foyer épileptogène localisé. Une seule ou plusieurs zones du cerveau sont concernées. En fonction des régions cérébrales impliquées, les répercussions peuvent être motrices, comportementales et/ou concerner l’activité du système nerveux autonome. En général, ces crises durent également quelques minutes.

Chez un chien atteint d’épilepsie idiopathique, les manifestations de crises convulsives focales ou partielles sont moins fréquentes que les crises généralisées convulsives.

Ce type de crise se manifeste souvent dans le cas où l’épilepsie a pour origine une pathologie intracrânienne localisée, comme une tumeur, un accident vasculaire mais également un traumatisme physique.

Ce que l’on peut observer :

On peut observer lors des manifestations de crises convulsives partielles ou focales:

• des contractions musculaires
• des spasmes répétitifs touchant un seul membre du chien.
• des contractions musculaires touchant la face du chien
• une production excessive de salive (hypersalivation)
• des mâchonnements.

Néanmoins des changements peuvent survenir également au niveau du comportement de l’animal, qui peut ainsi avoir :

• une baisse de la vigilance
• des manifestations de peur
• de l’agressivité
• des hallucinations avec attaque d’objets virtuels
• de la chasse de mouches imaginaires (dont le cavalier king charles peut y être particulièrement sujet)
• des aboiements ou vocalises,
• du tournis
• des courses hasardeuses
• un isolement ou au contraire une recherche de contact avec son maître, …

Selon les chiens, les crises partielles peuvent diminuer ou s’arrêter spontanément ou à l’inverse se généraliser par la suite à cause de l’embrasement des deux hémisphères cérébraux. Chez le chien, les crises partielles évoluant secondairement en crises généralisées sont le type de crise le plus fréquemment rencontré.

Néanmoins, la période de crise partielle pouvant être très courte et moins caractéristique que la crise générale convulsive, elle n’est par conséquent que peu observée par le propriétaire.

Comment se déroule une crise d’épilepsie chez le chien ?

La phase de prodrome

Cette phase correspond au déclenchement des premiers signaux que l’on peut retrouver avant le début d’une crise d’épilepsie. Les signaux présents dans cette phase peuvent intervenir quelques heures voire plusieurs jours avant le début d’une crise épileptiforme. Durant cette période, votre chien peut présenter divers comportements inhabituels comme :

• une fatigue plus importante qu’en temps normal,
• un changement de comportement : signes d’inquiétude ou de nervosité,
• une recherche de contact plus importante avec ses humains ou, au contraire, un éloignement bien marqué.

Il est important de préciser que cette phase n’est pas forcément présente ou observable chez tous les chiens. Parfois complètement absente ou très peu marquée, elle peut passer inaperçue pour le propriétaire.

La phase d’aura

C’est la phase qui précède directement la crise, de quelques secondes à quelques minutes avant son commencement.
Les signaux et changements comportementaux sont semblables à ceux de la phase de prodrome. Tout comme cette dernière, la phase d’aura peut être très discrète, voire absente.

La phase d’ictus

La phase d’ictus correspond à ce que nous considérons communément comme LA crise d’épilepsie. C’est durant cette phase que les symptômes de l’activité cérébrale anormale apparaissent, tels que :

• les convulsions,
• l’hypersalivation,
• la tête en arrière,
• le raidissement du corps, etc.

Cette phase dure en moyenne entre 1 et 5 minutes.

La phase post-ictale

Cette dernière phase correspond au moment de récupération après la crise d’épilepsie.Selon l’individu, le type de crise, et son intensité, cette phase peut durer de quelques minutes à plusieurs jours. Durant cette période, les chiens présentent généralement :

• une confusion générale.
• des signes de fatigue,
• des difficultés à se mouvoir,
• des troubles de la vision et de l’équilibre,

Comment soigner un chien qui fait des crises d’épilepsie ?

Traitements Allopathiques (chimiques) :

Les deux types de traitements

Il existe deux types de traitement, le premier en cas d’urgence si la crise dure trop longtemps, et le traitement de fond à prendre tous les jours, à vie.

Quand un traitement est-il nécessaire ?

Dans le cas d’épilepsie essentielle, une crise par mois est fréquemment considérée comme tolérable, et ne nécessite pas forcément de traitement. Si les crises deviennent très fréquentes, plusieurs fois par mois, elles peuvent être dangereuses pour l’animal, car le cerveau souffre à chaque fois et fatigue le chien. De plus, ce dernier risque de se blesser si personne n’est à côté de lui pour le surveiller. Le traitement de l’épilepsie essentielle est donc possible, mais pas systématique. Il consiste en l’administration de gouttes ou de comprimés toute la vie de l’animal, tous les jours. Le plus souvent, ce sont des barbituriques qui sont prescrits.

La mise en place du traitement

La mise en place du traitement dépend de la fréquence des crises, de leur intensité, de leur durée. Il est toujours préférable de suivre les conseils de votre vétérinaire, même si cela peut paraître étonnant qu’il veuille attendre avant de commencer le traitement, que les crises soient plus fréquentes.

S’il prend cette option, c’est en toute connaissance de cause. Il considère que c’est la meilleure solution par rapport à l’équilibre avantages/inconvénients : quelques crises peu fréquentes et peu intenses sont souvent préférables par rapport à une administration journalière (et donc astreignante) de médicaments qui sont des barbituriques et qui ont comme effet secondaire de rendre l’animal moins vif, et d’avoir une toxicité potentielle pour le foie.

L’importance du suivi vétérinaire

Un suivi régulier permet de doser le médicament dans le sang, car la posologie dépend beaucoup d’un chien à l’autre, et elle change également au cours du temps. Une fois le dosage adapté, on ne change rien tant que le chien va bien ou n’a que des crises légères. C’est au vétérinaire, en fonction de l’état du chien, qu’il revient de décider de changement dans le traitement.

La Gemmothérapie et la phytothérapie en soutien au chien épileptique : Une approche naturelle pour contrôler les crises

Bien qu’il soit presque impossible de guérir l’épilepsie pour le moment, il est possible de contrôler les crises ainsi que leurs fréquences.

Phyto Epilepsie : un soutien à long terme

Il existe des traitements sur le long terme qui permettent de réduire le nombre de crises de votre chien. Phyto Compagnon propose Phyto Epilepsie, un complexe de gemmothérapie destiné à atténuer, espacer et aider votre chien lors de crises d’épilepsie, en calmant l’hyperactivité cérébrale, source de ces crises :

• Diminue le nombre et l’intensité des crises
• Calme l’hyperactivité cérébrale
• Draine le système nerveux

L’avis du Dr. Jacqueline Peker (Vétérinaire Homéopathe)

“Les crises d’épilepsie, quelle que soit leur origine, sont un fardeau tant pour les animaux atteints que pour leurs propriétaires. Ce complexe phytothérapique n’est pas un traitement mais un “calmant naturel” qui agit directement sur les cellules nerveuses détériorées. Il diminue le nombre des crises et leur intensité.”

Les plantes utilisées dans Phyto Epilepsie

• Le Figuier : Employé ici pour ramener un rééquilibre, le macérât de jeunes pousses de Figuier est un grand régulateur émotionnel. Il a une action puissante sur les troubles liés aux désordres nerveux et au stress, en aidant au rétablissement d’un bon ordre neurosensoriel.
• Le Houx : Le macérât de jeunes pousses fraîches de Houx excelle lorsqu’il est nécessaire de rétablir les désordres nerveux spasmodiques. Il est également un très bon hypotenseur (fait baisser la tension) et agit comme fébrifuge (fait baisser la fièvre).
• Le Genévrier : Le macérât de bourgeons de feuilles de Genévrier est un grand draineur du système nerveux. Il est recommandé contre les névroses d’angoisse et obsessionnelle, car il tonifie les systèmes nerveux épuisés. Il favorise également les sommeils réparateurs en augmentant leur durée.

Produits complémentaires au Phyto Epilepsie

En cure complémentaire au Phyto Epilepsie, nous proposons notre complexe de phytothérapie Phyto Calme, également disponible en pack duo.

Comment gérer une crise d’épilepsie chez le chien

Votre chien a fait une crise d’épilepsie ?

Attention, il est important de préciser que le fait de faire une crise d’épilepsie ne veut pas dire que votre chien est épileptique. En effet, une crise convulsive est un symptôme (comme une diarrhée ou des vomissements), il peut y avoir plusieurs soucis ou pathologies pouvant en être la cause ! Retrouvez ici nos conseils pour diagnostiquer votre animal

C’est la première crise de votre animal :

Dans le cas d’une première crise, et afin de vous orienter pour identifier son origine, voici nos 3 conseils :

• Prendre au plus vite rendez-vous avec votre vétérinaire !
• Prendre note de la durée, fréquence et de l’intensité de la crise d’épilepsie de votre animal. N’hésitez pas à indiquer tout élément associé à la crise : contexte, prise éventuelle d’un traitement, etc;
• Réaliser les examens pouvant identifier l’origine de la crise.

Voici maintenant quelques règles qui pourront vous être utiles en cas de crise d’épilepsie.

Règle n°1 : Il faut garder son calme !

Il est important, avant toute chose, de garder son calme ! C’est en effet plus facile à dire qu’à faire, on vous l’accorde, mais c’est néanmoins essentiel !

Assister à une crise d’épilepsie chez le chien peut être particulièrement bouleversant pour l’animal comme pour son humain ! Rassurez-vous, celle-ci n’est que rarement mortelle et est généralement de courte durée.

Selon le processus de la crise d’épilepsie et sa forme, votre chien peut se raidir, trembler, perdre son équilibre et tomber sur le côté, avoir des mouvements brusques et désordonnés, baver et même perdre connaissance, etc. Par ailleurs, il est important de vous rappeler que la crise reste courte (pas plus de quelques minutes en général) et que garder votre calme ne pourra qu’aider votre animal à reprendre sereinement conscience.

Votre animal n’est pas en souffrance lors de sa crise d’épilepsie, et l’effort physique lié à cette dernière est équivalent à une course intense et brève.

Attention ! N’essayez surtout pas de tenir ou de sortir la langue pour éviter qu’il ne l’avale ! Votre animal ne peut pas avaler sa langue et vous risquez grandement qu’il vous morde involontairement.

Règle n°2 : Il faut protéger votre animal.

C’est le principal réflexe à avoir lors d’une crise convulsive d’épilepsie chez votre chien : vous assurer que rien dans l’environnement ne puisse le blesser ou aggraver la crise d’épilepsie.

Par exemple, il pourrait se heurter à un meuble trop proche de lui lors des convulsions. Vous pouvez, dans ce cas, placer un coussin entre l’animal et l’objet à risques.

Pensez à limiter l’environnement sonore et lumineux (télévision, radio, lumière, volets, etc.) qui peut impacter négativement le temps de la crise d’épilepsie. Il est important de créer, au mieux, un environnement calme qui favorise la bonne récupération de l’animal. Si vous avez d’autres animaux ou enfants, il est préférable de les éloigner.

Une fois la crise d’épilepsie passée, votre animal aura sûrement besoin d’un temps de repos qui peut varier de quelques minutes à plusieurs heures. Certains animaux peuvent, au contraire, se montrer particulièrement agités. Selon le comportement que présente votre animal, il faudra vous adapter et respecter ses besoins.

• Ne pas forcer le contact : s’il vous évite, laissez-le s’isoler.
• Si votre animal cherche du réconfort et un contact, caressez-le et calmez-le.

Une crise peut survenir pendant votre absence. Sans paniquer à cette idée (rappelez-vous, les crises d’épilepsie sont majoritairement très courtes !), vous pouvez laisser votre animal dans un environnement sécurisé où il ne risquera pas de se blesser.

Règle n°3 : Surveiller votre animal.

Dans le cas où votre vétérinaire vous a prescrit un anticonvulsivant, c’est le moment de lui administrer si c’est possible.

Par ailleurs, comme nous vous l’avons conseillé précédemment et si les circonstances le permettent, notez la durée de la crise et filmez-la afin que votre vétérinaire lors de la consultation puisse voir précisément le déroulement et l’ampleur de la crise.

En outre, une piqûre de rappel est importante : après une première crise, il faut prendre rapidement contact avec votre vétérinaire pour un rendez-vous. Dans le cas où d’autres crises surviennent et/ou se succèdent à intervalles courts, c’est une urgence ! Contactez au plus vite votre vétérinaire.

De plus, il faut surveiller l’apparition de crises potentielles à la suite d’une crise. Celles-ci se font très souvent en série car votre animal reste sensible durant une période plus ou moins longue.

Enfin, il est fortement conseillé de noter dans un journal de bord la fréquence de crises d’épilepsie de votre chien, leur durée et les principaux symptômes observés ainsi que le contexte de déclenchement de la crise (conditions environnementales, stress particulier à ce moment-là, etc.).

Découvrez nos conseils guide pour protéger et préserver les articulations de votre chien !

Chaque année dès le mois de novembre, nous constatons, lors de nos échanges avec vous, l’apparition de problèmes articulaires et, dans les cas où ces soucis sont déjà présents, une hausse des symptômes qui y sont liés. 

Rien d’étonnant ! En effet, entre l’humidité et les températures de plus en plus froides, on remarque, en cette période de l’année, des facteurs propices au déclenchement ou à l’augmentation des troubles de la mobilité. 

Retrouvez ci-dessous nos principaux conseils pour entretenir ou améliorer la mobilité et le confort articulaire de votre chien : 

Pourquoi mon chien a des problèmes articulaires ?

Boiteries, raideurs, douleurs chroniques et fatigue physique font partie des symptômes que nous observons le plus souvent et si la plus grande cause de ces symptômes est, à ce jour, l’arthrose (dont nous avons parlé en septembre à l’occasion de de la journée mondiale contre l’arthrose), elle n’est pas la seule à l’origine des soucis articulaires de nos compagnons à quatre pattes. 

Que ce soit chez le chien ou chez le chat, les douleurs articulaires sont causées par une dégradation du cartilage des articulations liée parfois à une surproduction des tissus osseux, toutes deux entraînant une inflammation des articulations et, par conséquent, des douleurs et troubles de la mobilité.

 Si nos seniors sont les principaux concernés, ces problèmes articulaires peuvent apparaître tout au long de la vie de votre animal ! C’est notamment le cas chez certaines races de grands chiens qui y sont plus sensibles que d’autres, comme le Labrador Retriever, le Golden Retriever, le Berger Allemand, le Bobtail, le Colley et le Rottweiler. 

Il ne faut pas oublier également certaines pathologies héréditaires qui peuvent toucher nos animaux dès leur plus jeune âge, comme la dysplasie des hanches ou des coudes, qui provoque une dégradation plus ou moins rapide et importante des cartilages. 

C’est pourquoi il est primordial de veiller au confort articulaire de nos animaux, en préservant au maximum leurs articulations et d’agir rapidement quand les premiers symptômes sont observés. 

Nos 7 conseils pour prendre soin des articulations de votre chien : 

Lorsqu’il s’agit de protéger et de préserver les articulations de votre chien, la génétique et l’âge jouent un rôle dans le développement des maladies articulaires, mais vous pouvez faire votre part en maintenant votre chien à un poids santé, en limitant les sauts et les courses, en lui fournissant une alimentation adéquate, en lui faisant faire des exercices sans port de poids et en lui donnant des suppléments de vitamines et d’huiles qui peuvent aider à réduire la douleur et l’inflammation.

• Veiller au maintien d’un bon poids : 

L’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur les articulations de votre chien, ce qui peut provoquer une inflammation et entraîner des maladies. L’obésité peut être préjudiciable aux articulations de votre chien, augmentant le risque de développer de l’arthrose et d’autres problèmes articulaires. D’autre part, un poids insuffisant peut également être problématique, car un manque de graisse corporelle peut entraîner une fonte musculaire, qui peut également affecter les articulations. Vous devez être en mesure de sentir les côtes de votre chien, mais pas de les voir. Vous pouvez utiliser un calculateur de nourriture pour chiens afin de calculer la quantité de calories appropriée pour votre chien en fonction de son âge, de son poids et de son niveau d’activité.

• Avoir une activité physique régulière et contrôlée

Certains chiens qui aiment jouer à la balle et attraper des frisbees sautent et plongent pour attraper le jouet. Le corps des chiens n’a pas été conçu pour sauter et plonger, ce qui peut exercer une pression supplémentaire sur des articulations comme le genou, qui sont déjà très sollicitées. Limiter ces types d’activités peut contribuer à protéger les articulations de votre chien. Si votre chien est très énergique et qu’il adore sauter et courir, envisagez des activités à faible impact, comme aller chercher une balle sur le sol ou des jeux de récupération où votre chien porte un jouet dans sa gueule au lieu de plonger pour l’attraper. Pour les activités physiques comme le cani-cross ou cani-vtt, il sera important de respecter la fin du cycle de croissance pour débuter ces pratiques sportives, en effet en débutant trop tôt ou trop intensément, il y a un risque de dégradation précoce des articulations qui, à terme, peut évoluer en de sérieux problèmes articulaires pour votre chien même si celui-ci est encore jeune.

• Éviter, lors de la croissance, les efforts excessifs pouvant créer à terme des troubles articulaires

Pour les balades de loisir, ou d’hygiène : pensez à adapter le temps et le niveau d’effort aux capacités physiques et articulaires de votre chiot ! En prenant soin de ses articulations dès le plus jeune âge vous permettra de prévenir au maximum la dégradation de ses articulations avec l’âge. N’hésitez pas à prévoir également de nombreuses pauses lors de vos sorties, mais aussi une solution de portage pour votre chiot si la balade s’avère relativement longue !

• Faire au moins une fois par an une séance d’ostéopathie

Que ce soit en prévention ou en traitement curatif, l’ostéopathie fait partie de ces soins incontournables tout au long de la vie et de l’évolution de votre chien. 

L’objectif de l’ostéopathe est de rétablir la mobilité naturelle du corps du chien, plutôt que de se concentrer sur la zone affectée. Grâce à une perspective globale, les ostéopathes cherchent à rééquilibrer le corps dans son ensemble. Ils peuvent dénouer une zone gelée en agissant globalement, plutôt qu’en se concentrant sur une seule zone. Ils peuvent traiter les muscles, les os, les fascias ou le système digestif du chien sans provoquer de réactions compensatoires en se concentrant sur une seule zone. L’objectif de l’ostéopathe est de relâcher les muscles et de repositionner les os autant que possible. Plusieurs méthodes, dont les manipulations douces, brèves, profondes, intenses, locales et générales, ainsi que d’autres, peuvent être utilisées.

• Faire un suivi paramédical : Massages, Physiothérapie, Proprioception, Hydrothérapie

De nombreuses solutions existent pour entretenir ou améliorer la mobilité et les articulations de votre chien : 

– Le massage du chien est une sorte de médecine douce qui combine diverses manipulations externes (pressions, effleurages, pétrissages, etc.). Il procure des bienfaits à la fois physiques et émotionnels. Un massage pour chien offre un apaisement total, ce que le chien apprécie. Cependant, il ne faut pas substituer la consultation d’un vétérinaire par celle d’un masseur.

– La physiothérapie canine est une discipline paramédicale qui vise à améliorer la force musculaire, le soutien articulaire et la proprioception de votre compagnon à quatre pattes. La physiothérapie, qui s’est avérée très efficace dans de nombreuses situations, est pratiquée par un vétérinaire spécialisé.

– Un chien arthritique, par exemple, peut utiliser la proprioception pour repérer sa position et sentir ses mouvements sans se fier à la vue. La proprioception est une technique de rééducation qui permet aux chiens de percevoir la position et les sensations de leur corps sans utiliser d’autres sens.

– Parfaitement indiquée lors de troubles locomoteurs, un suivi en hydrothérapie peut être mis en place pour soulager leurs articulations douloureuses, pour prévenir certaines maladies ou pour les aider à récupérer après une blessure ou une opération.

• Adaptez votre environnement et votre espace de vie :

Quelques astuces simples à mettre en place peuvent grandement aider votre chien au quotidien, surtout si celui-ci a déjà des problèmes d’articulations ! Lorsque vous emmenez votre chien en voiture, portez-le ! Cela évitera à votre chien de devoir sauter pour se hisser dans l’habitacle et ainsi lui épargnera un effort articulaire inutile. Il en va de même pour les chiens pouvant s’installer sur les lieux de couchages « hauts » de votre domicile. Vous pouvez également ajouter une surface antidérapante sur les sols glissants pour réduire la force exercée sur les articulations de votre chien lorsqu’il marche et qu’il risque de glisser.

• Complémenter son chien :

Grâce à cures régulières visant à apaiser les inflammations articulaires et à retarder la dégradation des cartilages comme le Phyto Arti+, Phyto Articulation ou bien le Curcuma & Poivre noir, vous pouvez soutenir le système articulaire et limiter la dégradation des articulations de votre chien. Des formulations comme le phyto croissance pour le chiot viendra aider à son bon développement articulaire durant toute sa phase de croissance.

Les acides gras oméga-3 sont des acides gras essentiels qui contribuent à réduire les douleurs et les inflammations articulaires. Vous pouvez ajouter de l’huile de poisson à l’alimentation de votre chien pour lui assurer un apport suffisant en oméga-3. Veillez simplement à lui donner un produit de qualité supérieure, dont la sécurité a été testée en laboratoire.

Pour finir, la vitamine C est un puissant antioxydant essentiel à la santé des articulations. Elle peut aider à réduire la quantité de radicaux libres dans l’organisme, qui peuvent endommager les articulations. La vitamine E est un autre antioxydant puissant qui peut aider à prévenir la dégénérescence des articulations. La vitamine C et la vitamine E agissent en synergie, il est donc important de prendre une combinaison des deux.

Voir notre article de blog : Le curcuma pour les chiens : Est-ce vraiment efficace ? Guide 2024

L’astuce Phyto Compagnon : La chaleur peut être un véritable allié pour les douleurs articulaires de votre chien !

Les douleurs et inflammations chroniques peuvent être soulagées par la chaleur : arthrose, pathologies chroniques des ligaments et des tendons, contractures musculaires.

Ainsi, il vous est possible de vous munir d’une lampe chauffante douce pour soulager votre chien lors de courtes sessions sous surveillance. Selon le choix du matériel il faudra respecter les consignes réglementaire pour le confort de votre animal. En cas de doute, ne pas hésiter à vous faire conseiller par un professionnel de la santé animal pratiquant la thermothérapie.

Vous pouvez également apposer sur les zones douloureuses de votre animal une bouillote, ou bien lui mettre à disposition un tapis chauffant pour chien sur lequel il pourra trouver du confort ! 

Découvrez notre guide sur les allergies saisonnières du chien

Les allergies saisonnières chez les chiens sont une condition courante qui affecte de nombreux animaux domestiques chaque année. Comme chez les humains, les allergies saisonnières chez les chiens viennent d’une réaction excessive du système immunitaire. Elles sont causées par des allergènes comme le pollen, les moisissures et les acariens présents dans l’environnement. Dans cet article, nous présentons les causes, les symptômes, les traitements et les mesures préventives pour ces allergies.

Causes des allergies saisonnières chez les chiens :

Les allergies saisonnières, également connues sous le nom de rhinite allergique saisonnière ou fièvre des foins, sont non seulement une réponse excessive du système immunitaire, mais aussi une réaction spécifique aux allergènes. Chez les chiens, ces allergènes peuvent être de différentes natures. En voici les principaux :

Aliments : Non seulement les chiens peuvent être sensibles à ces allergènes environnementaux, mais en outre, ils peuvent aussi être allergiques à certains aliments. Par exemple, certaines protéines animales ou céréales peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux des allergies saisonnières.

Pollen : Tout d’abord, les grains de pollen provenant des arbres, des fleurs et des herbes sont transportés par l’air et inhalés par les chiens. Les allergies au pollen sont, en effet, plus courantes durant les saisons de floraison.

Acariens : D’un côté, les acariens sont de petites créatures vivant dans la poussière et les fibres ; de l’autre côté, les chiens peuvent y être exposés dans leur environnement domestique, notamment dans les tapis, les moquettes et les literies.

Moisissures : Les moisissures sont des champignons qui se développent dans des environnements chauds et humides. À première vue, elles semblent inoffensives, mais à bien considérer les choses, les spores de moisissure peuvent être inhalées par les chiens, surtout dans des endroits comme les sous-sols, les salles de bain et les zones sujettes aux fuites d’eau. Selon la période de l’année, elles peuvent être plus présentes dans l’environnement de votre animal.

Insectes : Les piqûres d’insectes, tels que les puces, les moustiques et les tiques, peuvent, certes, paraître bénignes, mais elles déclenchent parfois des réactions allergiques chez les chiens.

Traitement des allergies saisonnières chez les chiens :

Le traitement des allergies saisonnières chez les chiens dépend de la gravité des symptômes. Les options de traitement courantes incluent :

• Médicaments : Les antihistaminiques et les corticostéroïdes peuvent être prescrits pour soulager les symptômes des allergies saisonnières chez les chiens. Les immunomodulateurs peuvent également être utilisés car ils régulent la réponse immunitaire du chien aux allergènes.
• Immunothérapie : Une option de traitement à long terme pour les allergies saisonnières chez les chiens est l’immunothérapie. Cette thérapie consiste à exposer le chien à de petites quantités d’allergènes. Cela va aider son système immunitaire à développer une tolérance aux allergènes.
• Shampooing et bain : Le bain régulier avec un shampooing doux peut aider à soulager les symptômes des allergies saisonnières chez les chiens. Les bains peuvent aider à éliminer les allergènes de la fourrure du chien et à calmer les irritations de la peau. Toutefois, il ne faut pas en abuser car vous risquez d’abimer la barrière cutanée.
• Changement d’alimentation : Dans certains cas, les allergies saisonnières chez les chiens peuvent être liées à leur alimentation. Le changement d’alimentation pour un régime

La Phytothérapie : une alternative naturelle pour traiter les symptômes d’allergies saisonnières chez le chien

Les allergies saisonnières chez les chiens peuvent être une source de douleur et de gêne. Cela vaut tant pour les animaux que pour leurs propriétaires qui se voient souvent impuissants. Heureusement, il existe des remèdes naturels qui peuvent aider à soulager les symptômes allergiques de votre chien. La phytothérapie offre une solution douce et naturelle. C’est en utilisant les propriétés des plantes que l’on peut traiter divers maux, y compris les allergies saisonnières.

Pourquoi choisir la phytothérapie ?

La phytothérapie privilégie les bienfaits des plantes pour soulager les affections chroniques sans recours systématique aux médicaments. Les remèdes à base de plantes pour traiter les allergies saisonnières offrent un traitement respectueux de la physiologie de l’animal et réduisent les risques d’effets secondaires liés aux médicaments classiques.

Précautions d’usage pour les remèdes naturels

Chaque chien est unique et peut réagir différemment aux remèdes à base de plantes. Ainsi, il est important de consulter un vétérinaire avant d’administrer tout supplément naturel à votre animal. Le vétérinaire pourra recommander les plantes les plus appropriées et indiquer la posologie adaptée, en fonction de la taille, de l’âge et de la condition spécifique de votre chien.

Plantes couramment utilisées en phytothérapie pour les allergies

Voici quelques-unes des plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur les symptômes d’allergies saisonnières chez les chiens :

• La pensée sauvage : Cette plante herbacée, appelée « tricolore » pour ses fleurs violettes, blanches et jaunes, est très appréciée en phytothérapie. Elle possède des propriétés anti-inflammatoires et antihistaminiques. Les flavonoïdes, acides phénoliques et mucilages présents dans la pensée sauvage aident à apaiser les démangeaisons. Ils réduisent l’inflammation due aux allergies. Phyto Démangeaison contient la pensée sauvage ainsi que d’autres plantes comme la fumeterre, le plantain et la bardane. Cette combinaison offre une solution complète pour soulager les démangeaisons.
• Le bourgeon de cassis : Les bourgeons de cassis sont riches en flavonoïdes, vitamine C et acides phénoliques. Ce sont des composés connus pour leurs effets anti-inflammatoires et antihistaminiques. Cette plante est particulièrement efficace pour calmer les symptômes allergiques en bloquant les effets des histamines, responsables des réactions allergiques. Phyto Allergie utilise le bourgeon de cassis dans une formule de gemmothérapie. Cette cure est conçue spécialement pour combattre les allergies saisonnières chez les chiens.
• L’huile de bourrache : Cette huile végétale, extraite des graines de bourrache, est riche en acides gras essentiels. Cela inclut l’acide gamma-linolénique (AGL), un composé anti-inflammatoire. L’huile de bourrache améliore l’hydratation de la peau, soulage les démangeaisons et favorise un pelage sain. Phyto Compagnon propose une huile de bourrache vierge de haute qualité, sans additifs ni conservateurs. Elle est idéale pour les chiens présentant des symptômes dermatologiques liés aux allergies.

Pour résumer !

La phytothérapie offre des solutions naturelles pour atténuer les symptômes allergiques de votre chien, tout en respectant son bien-être. Ces remèdes, tels que Phyto Démangeaison et Phyto Allergie de Phyto Compagnon, peuvent contribuer à améliorer la qualité de vie de votre chien pendant les périodes d’allergie. N’oubliez pas de consulter votre vétérinaire pour adapter le traitement aux besoins spécifiques de votre compagnon.

Mesures préventives pour les allergies saisonnières chez les chiens

Les allergies saisonnières peuvent être source de stress pour les propriétaires d’animaux, mais certaines mesures peuvent réduire les réactions allergiques chez votre chien. Voici des pratiques simples pour minimiser l’exposition aux allergènes et favoriser le bien-être de votre compagnon.

Éviter au maximum les allergènes

La prévention des allergies passe d’abord par la réduction de l’exposition aux allergènes. Si votre chien est allergique au pollen, limitez ses sorties pendant les heures de pointe, surtout le matin et en fin de journée, où le taux de pollen est généralement plus élevé. Si certaines plantes provoquent des réactions, évitez d’en planter dans votre jardin. Enfin, pour réduire les allergènes intérieurs, assurez-vous de changer régulièrement les filtres de votre système de ventilation.

Maintenir une bonne hygiène

Une bonne hygiène est essentielle pour prévenir les réactions allergiques. Baignez votre chien régulièrement avec un shampooing doux pour enlever les allergènes présents sur sa fourrure et sa peau. Le brossage fréquent permet également de retirer les poils morts et les particules qui pourraient s’accumuler, réduisant ainsi l’exposition aux allergènes.

Opter pour une alimentation saine et équilibrée

L’alimentation joue un rôle clé dans la santé de la peau de votre chien et peut influencer sa sensibilité aux allergies. Privilégiez les aliments riches en oméga-3. Ces acides gras sont bénéfiques pour la peau et ont des propriétés anti-inflammatoires qui réduisent les démangeaisons. Évitez les aliments contenant des additifs, des colorants et des conservateurs, car ils peuvent parfois aggraver les allergies.

Garder votre maison propre

Une maison propre est essentielle pour limiter les allergènes auxquels votre chien pourrait être exposé. Passez régulièrement l’aspirateur sur les tapis, les meubles et autres surfaces pour éliminer les poils, la poussière et les acariens. Utilisez des produits de nettoyage naturels pour éviter les produits chimiques irritants, qui peuvent déclencher ou aggraver les symptômes allergiques.

Consulter régulièrement votre vétérinaire

Si vous soupçonnez une allergie saisonnière chez votre chien, consultez un vétérinaire pour un diagnostic et un traitement adaptés. Le vétérinaire pourra recommander des médicaments, des traitements naturels ou une immunothérapie pour soulager efficacement les symptômes. Une consultation régulière est aussi utile pour ajuster le traitement en fonction des besoins évolutifs de votre animal.

En adoptant ces mesures de prévention, vous pouvez réduire les risques de réactions allergiques chez votre chien et lui offrir un environnement plus sain et confortable.

Conclusion

En bref, les allergies saisonnières chez les chiens peuvent être bien gérées avec des mesures préventives et un traitement adapté. En réduisant l’exposition aux allergènes et en maintenant une bonne hygiène, vous pouvez atténuer les symptômes allergiques de votre chien. Offrez-lui une alimentation saine, gardez votre maison propre et consultez votre vétérinaire pour améliorer sa qualité de vie.

Tout d’abord, les chiens peuvent être sujets à diverses maladies oculaires, lesquelles peuvent être très douloureuses et causer une perte de vision. Ainsi, en tant que propriétaire de chien, il est important de connaître les principales maladies oculaires, leurs causes ainsi que leurs traitements. C’est pourquoi cet article présente une liste non exhaustive des maladies des yeux chez le chien. De plus, il apporte aussi des réponses aux questions fréquentes concernant ces maladies

Quels peuvent être les problèmes au niveau des yeux que l’on peut rencontrer chez le chien ?

Il existe plusieurs problèmes au niveau des yeux que l’on peut rencontrer chez le chien, voici quelques exemples :

1. Infections et inflammations oculaires

• Infections oculaires : Les infections oculaires sont fréquentes chez les chiens et peuvent être causées par des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites. Les symptômes peuvent inclure rougeurs, larmoiements, écoulement purulent, gonflement et douleur.

• Conjonctivite :

  La conjonctivite est une inflammation de la membrane qui recouvre la surface de l’œil et la paupière. Les symptômes courants de la conjonctivite chez le chien incluent rougeur, enflure, écoulement, sensibilité à la lumière et larmoiements excessifs. Les causes incluent notamment les allergies, les irritants environnementaux, les infections bactériennes ou virales ainsi que les traumatismes oculaires. Le traitement de la conjonctivite peut inclure des collyres, des pommades ophtalmiques ou des médicaments antibiotiques ou antiviraux.

• Kératite : La kératite est une inflammation de la cornée, la couche transparente qui recouvre l’œil. Les symptômes de la kératite chez le chien incluent douleur oculaire, écoulement, rougeur, flou visuel et larmoiements excessifs. Les causes courantes sont infections, blessures, corps étrangers ou maladies auto-immunes. Le traitement inclut des gouttes, des pommades, des antibiotiques, des antiviraux ou parfois une intervention chirurgicale.
• Uvéite : L’uvéite chez le chien est une inflammation de l’uvée, située entre la sclérotique et la rétine. Cette affection est souvent douloureuse et peut réduire la vision si non traitée rapidement. Les causes incluent des infections bactériennes ou virales, des traumatismes, des maladies auto-immunes ou des tumeurs intraoculaires. Les symptômes incluent rougeur, douleur, sensibilité à la lumière, larmoiement, gonflement de la paupière et baisse de la vision.

2. Maladies dégénératives de l’œil

• Cataractes : Les cataractes sont une opacification du cristallin de l’œil, qui peut entraîner une diminution de la vision ou même la cécité. Les cataractes sont plus courantes chez les chiens âgés, mais peuvent également être héréditaires ou causées par une maladie.
• Glaucome : Le glaucome est une augmentation de la pression intraoculaire qui peut endommager le nerf optique et entraîner une perte de vision. Les chiens peuvent être atteints de glaucome primaire, qui est héréditaire, ou de glaucome secondaire, qui peut être causé par une infection, une inflammation, une blessure ou une tumeur.

3. Problèmes liés aux paupières

• Entropion : L’entropion est une condition où les paupières du chien se replient vers l’intérieur, ce qui peut causer des douleurs, des larmoiements excessifs, des infections oculaires et des dommages à la cornée.
• Ectropion : L’ectropion est une condition où les paupières du chien se replient vers l’extérieur, exposant le blanc de l’œil. Cette condition peut également causer des problèmes de vision, des infections oculaires et une irritation.

4. Sécheresse oculaire

• Kératoconjonctivite sèche : La kératoconjonctivite sèche est une maladie de l’œil qui affecte la production de larmes et peut entraîner des problèmes de vision. Les symptômes peuvent inclure des rougeurs, une inflammation, des ulcères cornéens et une vision floue.

5. Conséquences et prise en charge

Impact sur la vision

Les problèmes oculaires non traités chez le chien peuvent gravement affecter sa vision. En effet, des affections telles que les cataractes, le glaucome ou la kératoconjonctivite sèche peuvent entraîner une perte progressive de la vision, voire la cécité. De plus, d’autres affections, comme les infections ou inflammations oculaires, provoquent des douleurs et altèrent la qualité de vie du chien. Sans traitement, certaines maladies oculaires peuvent devenir irréversibles, affectant durablement la vue de votre animal.

Importance de la consultation vétérinaire

La détection et le traitement précoces des problèmes oculaires sont essentiels pour préserver la vision de votre chien et éviter des complications. Ainsi, si vous remarquez des rougeurs, écoulements, larmoiements, douleur ou changement visuel, consultez rapidement un vétérinaire. Celui-ci pourra diagnostiquer et recommander des traitements adaptés, tels que des collyres, pommades ou antibiotiques, voire une intervention chirurgicale si nécessaire. De plus, une prise en charge rapide soulage la douleur et préserve la vision à long terme.

Ces problèmes peuvent gravement affecter la vue, une consultation rapide est cruciale si des symptômes inhabituels apparaissent.

Pourquoi mon chien a du « pus » dans les yeux ?

La présence de pus dans les yeux de votre chien peut indiquer une infection ou une inflammation oculaire. Les causes possibles peuvent inclure :

• Une infection bactérienne ou virale de l’œil, telle que la conjonctivite. Les symptômes courants de la conjonctivite incluent un écoulement épais et jaunâtre ou verdâtre des yeux, des rougeurs, des gonflements et des irritations.

• Un traumatisme oculaire, tel qu’une égratignure ou une perforation de la cornée. Les symptômes peuvent inclure une douleur, une rougeur, une sensibilité à la lumière et une décharge purulente.

• Une allergie ou une sensibilité environnementale, qui peut provoquer une inflammation de l’œil et une production excessive de liquide lacrymal.

• Une maladie sous-jacente telle que le syndrome de l’œil sec, qui peut provoquer une sécheresse oculaire et une production excessive de mucus. Il existe également des maladies comme le VKH (syndrome Vogt-Koyanagi-Harada ou autrement appelé syndrome uvéo-cutané) qui viennent affecter la sphère oculaire de manière brusque.

• Une obstruction du canal lacrymal, qui peut provoquer un écoulement purulent.

Il est important de consulter un vétérinaire dès que possible si vous observez des symptômes tels que des sécrétions purulentes dans les yeux de votre chien. Le vétérinaire pourra effectuer un examen approfondi et recommander un traitement approprié pour aider à soulager l’infection ou l’inflammation oculaire de votre chien.

Comment soulager l’œil d’un chien ?

Si votre chien présente des symptômes d’inconfort oculaire, tels que rougeurs, larmoiements, douleurs ou autres signes d’irritation, il est important de consulter un vétérinaire dès que possible pour déterminer la cause sous-jacente et recommander le traitement approprié. Dans l’intervalle, il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour soulager l’inconfort de votre chien :

• Nettoyez délicatement l’œil de votre chien avec une solution saline stérile ou une solution spécialement conçue pour les yeux des animaux. Vous pouvez utiliser une boule de coton ou une lingette douce pour nettoyer autour de l’œil sans frotter.

• Évitez de toucher l’œil de votre chien ou de le frotter, car cela peut aggraver l’irritation.

• Si votre chien semble souffrir de douleurs oculaires, vous pouvez appliquer une compresse froide (pas glacée) sur l’œil pendant quelques minutes à la fois, plusieurs fois par jour. Cela peut aider à réduire l’inflammation et l’inconfort.

• Évitez d’exposer votre chien à des environnements poussiéreux ou venteux, car cela peut irriter davantage l’œil.

• Si votre chien porte une collerette, assurez-vous qu’elle ne frotte pas contre son œil.

N’oubliez pas que ces mesures ne sont que temporaires et ne remplacent pas une consultation avec un vétérinaire. Si l’état de votre chien ne s’améliore pas rapidement ou s’aggrave, consultez un vétérinaire dès que possible.

Comment prendre soin des yeux de mon chien naturellement au quotidien ?

Prendre soin des yeux de votre chien est important pour assurer sa santé et son bien-être général. Voici quelques conseils pour prendre soin des yeux de votre chien de manière naturelle :

• Nettoyez régulièrement les yeux de votre chien : Utilisez une solution saline stérile pour nettoyer délicatement les yeux de votre chien et éliminer les saletés, les poussières et les sécrétions qui peuvent s’accumuler autour des yeux. Vous pouvez également utiliser une infusion de camomille tiède pour nettoyer les yeux de votre chien.

• Surveillez les signes d’infection : Si les yeux de votre chien sont rouges, enflés, larmoyants ou s’il y a une décharge anormale, il est possible qu’il souffre d’une infection. Dans ce cas, il est important de consulter votre vétérinaire pour obtenir un traitement approprié.

• Fournissez une alimentation saine : Une alimentation saine et équilibrée peut aider à prévenir les problèmes de santé oculaire chez votre chien. Assurez-vous de lui fournir une alimentation riche en antioxydants, en vitamines et en minéraux.

• Évitez les produits chimiques : Évitez d’utiliser des produits chimiques, tels que les shampoings pour chiens ou les insecticides, qui peuvent irriter les yeux de votre chien.

• Faites attention aux irritants : Évitez d’exposer votre chien à des irritants tels que la fumée de cigarette, les polluants atmosphériques, les produits de nettoyage, ou les produits chimiques qui peuvent provoquer des irritations oculaires.

• Réduisez le stress : Le stress peut causer des problèmes de santé chez les chiens, y compris des problèmes oculaires. Assurez-vous que votre chien dispose de suffisamment d’exercice, de temps de jeu et de repos pour réduire son niveau de stress.

En suivant ces conseils simples, vous pouvez aider à maintenir la santé oculaire de votre chien de manière naturelle. Toutefois, si vous remarquez des symptômes inhabituels ou des signes d’infection, consultez immédiatement votre vétérinaire.

La gemmothérapie en soutient contre maladies oculaires du chien.

1. Introduction à la gemmothérapie

La gemmothérapie est une méthode de médecine douce qui utilise des extraits de bourgeons, de jeunes pousses et d’autres tissus de plantes pour traiter diverses affections. Bien qu’il y ait peu de recherche sur l’utilisation de la gemmothérapie pour les maladies oculaires chez les chiens, certains praticiens l’utilisent comme complément à d’autres traitements pour aider à améliorer la santé oculaire. L’utilisation de gemmothérapie pour les maladies oculaires chez les chiens se concentre généralement sur des extraits de plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et cicatrisantes.

2. Plantes clés en gemmothérapie pour les yeux

Par exemple, saviez-vous que le macérât de myrtille renforce la résistance des vaisseaux capillaires, régule leur perméabilité et offre des propriétés anti-inflammatoires ? Les tanins condensés contenus dans le macérât ont des propriétés astringentes qui resserrent les tissus et favorisent leur cicatrisation, ainsi que des propriétés angioprotectrices qui protègent les vaisseaux sanguins. Par conséquent, le macérât de myrtille est particulièrement bénéfique pour soulager les problèmes de microcirculation qui sont souvent responsables de troubles de la vue chez nos animaux. Il peut également agir comme un protecteur veineux pour les vaisseaux sanguins.

3. Formulation spécifique pour la santé oculaire

La formulation Phyto Vision de Phyto Compagnon est composée à 60 % de macérat de bourgeons de myrtilles et à 40 % de macérât de bourgeons frais d’argousier. Elle optimise la vision de nos compagnons en stimulant de manière naturelle la microcirculation et en aidant ainsi les yeux à mieux fonctionner grâce à une meilleure irrigation sanguine.

4. Précautions et complémentarité avec les traitements vétérinaires

Notez que la gemmothérapie ne doit pas servir de traitement principal pour les maladies oculaires chez les chiens. Si votre chien présente des symptômes tels que des yeux rouges, enflés ou larmoyants, consultez un vétérinaire pour un examen approfondi et un diagnostic précis. Une fois le diagnostic établi, vous pouvez utiliser la gemmothérapie comme complément aux autres traitements pour améliorer la santé oculaire de votre chien. Assurez-vous également que certains extraits de plantes, potentiellement toxiques pour les chiens, ne sont administrés qu’avec l’aide d’un praticien qualifié et expérimenté pour garantir la sécurité de votre animal.

Cette organisation facilite la lecture et la compréhension des informations, tout en soulignant l’importance des précautions à prendre avec la gemmothérapie.

Conclusion :

En conclusion, la santé des yeux de votre chien est importante pour assurer son bien-être général. En adoptant des pratiques de soins naturels, tels que le nettoyage régulier des yeux, l’alimentation saine, l’évitement des produits chimiques et des irritants, la réduction du stress, vous pouvez aider à prévenir les problèmes oculaires chez votre chien. Cependant, il est important de surveiller de près la santé des yeux de votre chien et de consulter immédiatement un vétérinaire si vous remarquez des symptômes inhabituels ou des signes d’infection. Avec un soin attentif, vous pouvez aider votre chien à maintenir une bonne santé oculaire et à profiter d’une vie heureuse et saine.

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