Épilepsie chez le chien : Symptômes, causes et traitements [Guide complet 2025]
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Les crises convulsives chez le chien sont souvent impressionnantes ! Chien qui bave, tremble et perd connaissance ? Pas de panique, restez calme et suivez nos conseils pour mieux connaître les symptômes, causes et traitements à mettre en place.
Pour commencer, il faut bien distinguer l’épilepsie des convulsions en général. En effet, l’un des symptômes majeurs de l’épilepsie est effectivement les crises convulsives. Mais, toutes les convulsions ne sont pas dues à la présence d’épilepsie chez le chien en question…
Qu’est-ce que l’épilepsie du chien ?
Le terme « épilepsie » vient du mot grec « epilêpsia » qui signifie « attaquer, surprendre ».
L’épilepsie animale se définit comme une affection neurologique caractérisée par des décharges brutales d’influx nerveux anormaux dans le cerveau, survenant de façon soudaine et provoquant des crises épileptiformes appelées également “manifestations” épileptiformes.
Ces décharges provoquent, dans la majorité des cas, des convulsions intéressant l’ensemble du corps mais peuvent s’exprimer de multiples autres façons : voir les différentes crises d’épilepsie.
On parle d’épilepsie lorsqu’il y a répétition des crises épileptiformes. La notion de répétition de ces crises est importante. Un animal ne sera considéré épileptique que s’il fait plusieurs crises d’épilepsie au cours de sa vie.
Qu’est-ce qui provoque l’épilepsie chez le chien ?
Avant d’aborder la/les causes provoquant l’épilepsie chez le chien, il est important de parler des maladies neurologiques, dont l’épilepsie fait partie. En effet, le système nerveux du chien peut être le siège de lésions diverses pouvant être à l’origine de multiples maladies et affections neurologiques.
Quelles sont les maladies neurologiques chez le chien ?
L’épilepsie
Elle est provoquée par des troubles fonctionnels du cerveau. Les crises d’épilepsie sont souvent très impressionnantes, mais elles ne font pas souffrir l’animal. En règle générale, il commence, par exemple, par perdre conscience, puis souvent il bave, pédale, s’urine dessus et défèque. La crise ne dure, en général, que quelques minutes.
La méningite
Cette maladie neurologique touchant le chien est une inflammation des méninges. Ces dernières sont une membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. La méningite peut déclencher divers problèmes neurologiques. Les symptômes sont nombreux (forte fièvre, rigidité musculaire, perte de l’appétit, vomissements, raideur à la marche, inclinaison de la tête, convulsions, agressivité, etc.).
La syringomyélie
Cette maladie neurologique est une affection héréditaire causée par une malformation du cervelet. Elle est également appelée « maladie de grattage de cou ». En effet, le chien présente des mouvements de grattage fréquents dans le vide dans la zone du cou. Cette maladie neurologique correspond à une accumulation de liquide cérébro-spinal située en plusieurs zones de la moelle épinière.
La myélopathie dégénérative
Cette maladie neurologique est une pathologie dégénérative des cellules nerveuses de la moelle épinière. Son développement se fait progressivement chez le chien prenant de l’âge et, aux environs de 8 ans, elle progresse en une perte de la coordination puis à une paralysie des pattes arrière. Attention, cette maladie neurologique chez le chien peut être confondue avec une hernie discale ou avec une dysplasie de la hanche.
Le syndrome de dysfonctionnement cognitif
Cette maladie est une pathologie neurologique dégénérative canine qui concerne en grande majorité les animaux âgés et qui peut être comparée à la maladie d’Alzheimer. On remarque, en premiers symptômes, que l’animal dort davantage et que l’ensemble de ses actions semblent faites plus lentement.
La narcolepsie avec cataplexie
C’est une pathologie du sommeil que l’on retrouve également sous le nom de “maladie de Gélineau”. Les symptômes relevés sont principalement une somnolence importante durant la journée et le fait que le chien semble tomber régulièrement dans les pommes après un moment d’excitation. Ces symptômes sont très probablement des signes de narcolepsie.
L’ataxie cérébelleuse héréditaire
C’est une maladie neurologique génétique qui touche le cervelet et le système nerveux du chien. Cette pathologie se démarque par une difficulté dans la coordination des mouvements et se manifeste généralement entre les 3 et 5 ans du chien, par une démarche vacillante, des pertes d’équilibre et des tremblements.
Comment détecter un problème neurologique chez le chien ?
Si votre animal présente l’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- de la fièvre,
- des douleurs,
- fatigue à l’effort,
- un trouble de l’équilibre,
- un trouble de l’audition,
- une tête penchée,
- un changement de comportement (inquiet, nerveux, s’isole) peut-être le signe d’une crise d’épilepsie,
- d’autres changements de comportement (absences, démence)
- une asymétrie de la tête cachant une paralysie faciale
- une paralysie d’un ou de plusieurs membres,
c’est qu’un problème neurologique peut être suspecté.
Une consultation chez votre vétérinaire neurologue est donc impérative.
Comment le vétérinaire établit-il le diagnostic d’épilepsie idiopathique ?
Prévoir une consultation avec votre vétérinaire
C’est la première étape pour établir un diagnostic. Cette étape est primordiale dans la prise en charge d’un animal épileptique et doit intervenir dès lors que l’animal présente des manifestations ressemblant à de l’épilepsie.
C’est une consultation méthodique car le diagnostic de l’épilepsie idiopathique repose sur un diagnostic d’exclusion, c’est-à-dire qu’il faut écarter toutes les autres causes possibles à l’origine de manifestations épileptiformes.
De plus, selon l’affection à l’origine de l’épilepsie, une prise en charge rapide peut être impérative, comme, par exemple, dans le cas d’une intoxication.
Lors de la consultation, le vétérinaire doit répondre à deux questions :
- les crises sont-elles réellement des crises d’épilepsie ?
- si oui, de quel type d’épilepsie s’agit-il ?
Pour y répondre, le vétérinaire devra donc adopter une démarche méthodique comprenant plusieurs étapes indispensables.
Comment se déroule la consultation chez le vétérinaire ?
La prise d’informations :
La première étape consiste à informer le vétérinaire au maximum sur le déroulement des crises observées. Ce recueil d’informations permet à votre vétérinaire de vérifier l’ensemble des signes que vous avez observé, afin de déduire s’ ils sont réellement des manifestations de crises d’épilepsie.
En effet, malgré le fait que les manifestations épileptiformes présentent un schéma stéréotypé, d’autres pathologies (nerveuses ou non) peuvent être à l’origine de signes cliniques pouvant être confondus avec des crises d’épilepsie.
Les crises généralisées sont plus facilement identifiables par les propriétaires mais, au contraire, les crises dites partielles ne sont souvent pas reconnues comme étant convulsives.
Il est donc important que votre vétérinaire puisse recueillir, avec le plus de détails possibles, les informations que vous avez pu observer. Nous vous conseillons fortement, si possible, de filmer la crise, cela peut-être une grande aide pour le vétérinaire afin qu’il puisse poser son diagnostic.
Les différents types de crises d’épilepsie chez le chien
Identification des crises d’épilepsie
L’identification des crises d’épilepsie chez le chien est comparable à celle effectuée sur les types de crises chez l’homme. L’épilepsie chez le chien se manifeste de multiples façons et dépendra de la zone et de la proportion de la décharge électrique anormale au sein du cerveau. D’ordre commun, le processus des crises suivra toujours un schéma précis et propre uniquement à l’épilepsie.
Les deux grands types de crises
Selon les individus, l’épilepsie peut donc être différente. On distingue deux grands types de crises :
- Les crises partielles : Elles durent généralement quelques minutes.
- Les crises généralisées : Elles durent en moyenne de quelques secondes à quelques minutes, même si elles peuvent sembler plus longues pour le propriétaire.
Les états observés lors d’une crise
Lorsque l’animal est conscient
On peut observer plusieurs comportements inhabituels :
- Il peut sursauter.
- Il peut baver excessivement.
- Il peut gémir.
- Il peut avoir des mouvements rapides des yeux.
- Il peut hurler de panique.
- Il peut donner l’impression de gober des mouches.
- Il peut trembler de la tête.
- Il peut faire des mouvements involontaires des membres.
- Il peut sembler absent.
Lorsque l’animal est inconscient
On peut observer d’autres comportements :
- Il peut présenter une raideur des muscles.
- Il peut pédaler avec ses pattes.
- Il peut claquer de la mâchoire.
- Il peut relever sa tête en arrière.
- Il peut baver de façon excessive.
- Il peut déféquer ou uriner.
- Il peut avoir une respiration irrégulière.
Fréquence et durée des crises
Selon leur fréquence et leur durée, on peut comptabiliser les crises de trois façons :
- Les crises isolées : Correspondent à une crise intervenant dans une durée de 24 heures.
- Les crises groupées (ou crises en série) : Correspondent à deux crises ou plus intervenant dans une durée de 24 heures.
- L’état de mal épileptique : C’est une urgence vitale ! Il correspond à plusieurs crises qui s’enchaînent dans une durée de 24 heures, sans que l’animal puisse récupérer entre les crises, ou à une crise qui dure plus de cinq minutes.
Rappel sur l’importance du diagnostic vétérinaire
Il est important de rappeler que le type, la fréquence et la durée d’une crise ne sont pas des indicateurs suffisamment fiables pour en identifier l’origine. Il est primordial de réaliser les examens nécessaires avec votre vétérinaire pour déterminer l’origine des crises.rdial de réaliser les examens nécessaires avec votre vétérinaire pour déterminer l’origine des crises.
Zoom sur les crises convulsives généralisées
Qu’est-ce qu’une crise généralisée ?
Les crises d’épilepsie généralisées sont dues à une activité électrique anormale impliquant l’ensemble du cerveau et dont les manifestations vont concerner l’ensemble du corps du chien.
Elles constituent l’expression prédominante de l’épilepsie idiopathique chez le chien notamment chez certaines races, telles que le Labrador. Elles sont relativement stéréotypées, en particulier pour un animal donné, c’est-à-dire que les signes cliniques observés sont assez constants d’une crise à l’autre.
Que pouvons-nous observer lors d’une crise généralisée ?
- l’animal peut perdre connaissance,
- il a des spasmes et des convulsions sur tout le corps,
- il présente une contraction de tous ses muscles,
- il peut pédaler dans le vide avec ses membres,
- il peut claquer des mâchoires,
- il peut avoir une salivation excessive,
- il peut avoir une perte de contrôle d’urine ou d’excréments.
Durée des crises
Ces crises généralisées sont majoritairement brèves, durant de quelques secondes à quelques minutes (moins de 2-3 minutes en général), mais semblent souvent plus longues pour le propriétaire, et se déroulent sur un schéma ordonné.
Déroulement classique d’une crise généralisée
- Début de la crise
La crise débute généralement par une perte complète de conscience, l’animal se couchant alors sur le côté. - Activité motrice bilatérale intense
Dans une grande majorité des cas, il s’agit de crises consistant en une alternance d’un état tonique (immobile) puis d’un état clinique (en mouvements).- Pendant la phase tonique, une contraction musculaire généralisée se produit et l’animal peut présenter une rigidité sur l’ensemble du corps (position avec les membres rigides et la tête rejetée en arrière).
- Au cours de la phase clinique, les membres présentent des mouvements rythmiques de pédalage, l’animal mâchonne ou claque des mâchoires.
- Stimulations du système nerveux
Les stimulations peuvent se manifester par :- une salivation excessive,
- une émission d’urine et une défécation incontrôlées,
- une dilatation des pupilles,
- une respiration irrégulière ou des apnées.
Variantes possibles
Il est important de préciser que tous ces signes cliniques ne sont pas systématiquement présents et de nombreuses variantes sont possibles.
Le cas des crises de « petit mal »
Par opposition aux crises dites de “grand mal” décrites précédemment, il existe des crises généralisées dites de « petit mal » appelées également “crises d’absence”.Ces crises d’épilepsie sont caractérisées par une perte de contact avec l’environnement, mais sans activité motrice anormale.
Encore peu documentées, elles se manifesteraient par de brefs troubles de la vigilance ou bien par une baisse de la conscience et un arrêt de la fonction motrice sur un temps très court. Ces crises seraient rares et/ou sont difficiles à détecter à cause de leur brièveté et de la discrétion des signes.
Les crises convulsives partielles ou focales
Les crises convulsives partielles ou focales sont la manifestation d’un dysfonctionnement d’un ensemble de neurones du cerveau. Les partielles sont donc la manifestation clinique d’un foyer épileptogène localisé. Une seule ou plusieurs zones du cerveau sont concernées. En fonction des régions cérébrales impliquées, les répercussions peuvent être motrices, comportementales et/ou concerner l’activité du système nerveux autonome. En général, ces crises durent également quelques minutes.
Chez un chien atteint d’épilepsie idiopathique, les manifestations de crises convulsives focales ou partielles sont moins fréquentes que les crises généralisées convulsives.
Ce type de crise se manifeste souvent dans le cas où l’épilepsie a pour origine une pathologie intracrânienne localisée, comme une tumeur, un accident vasculaire mais également un traumatisme physique.
Ce que l’on peut observer :
On peut observer lors des manifestations de crises convulsives partielles ou focales:
- des contractions musculaires
- des spasmes répétitifs touchant un seul membre du chien.
- des contractions musculaires touchant la face du chien
- une production excessive de salive (hypersalivation)
- des mâchonnements.
Néanmoins des changements peuvent survenir également au niveau du comportement de l’animal, qui peut ainsi avoir :
- une baisse de la vigilance
- des manifestations de peur
- de l’agressivité
- des hallucinations avec attaque d’objets virtuels
- de la chasse de mouches imaginaires (dont le cavalier king charles peut y être particulièrement sujet)
- des aboiements ou vocalises,
- du tournis
- des courses hasardeuses
- un isolement ou au contraire une recherche de contact avec son maître, …
Selon les chiens, les crises partielles peuvent diminuer ou s’arrêter spontanément ou à l’inverse se généraliser par la suite à cause de l’embrasement des deux hémisphères cérébraux. Chez le chien, les crises partielles évoluant secondairement en crises généralisées sont le type de crise le plus fréquemment rencontré.
Néanmoins, la période de crise partielle pouvant être très courte et moins caractéristique que la crise générale convulsive, elle n’est par conséquent que peu observée par le propriétaire.
Comment se déroule une crise d’épilepsie chez le chien ?
La phase de prodrome
Cette phase correspond au déclenchement des premiers signaux que l’on peut retrouver avant le début d’une crise d’épilepsie. Les signaux présents dans cette phase peuvent intervenir quelques heures voire plusieurs jours avant le début d’une crise épileptiforme. Durant cette période, votre chien peut présenter divers comportements inhabituels comme :
- une fatigue plus importante qu’en temps normal,
- un changement de comportement : signes d’inquiétude ou de nervosité,
- une recherche de contact plus importante avec ses humains ou, au contraire, un éloignement bien marqué.
Il est important de préciser que cette phase n’est pas forcément présente ou observable chez tous les chiens. Parfois complètement absente ou très peu marquée, elle peut passer inaperçue pour le propriétaire.
La phase d’aura
C’est la phase qui précède directement la crise, de quelques secondes à quelques minutes avant son commencement.
Les signaux et changements comportementaux sont semblables à ceux de la phase de prodrome. Tout comme cette dernière, la phase d’aura peut être très discrète, voire absente.
La phase d’ictus
La phase d’ictus correspond à ce que nous considérons communément comme LA crise d’épilepsie. C’est durant cette phase que les symptômes de l’activité cérébrale anormale apparaissent, tels que :
- les convulsions,
- l’hypersalivation,
- la tête en arrière,
- le raidissement du corps, etc.
Cette phase dure en moyenne entre 1 et 5 minutes.
La phase post-ictale
Cette dernière phase correspond au moment de récupération après la crise d’épilepsie.Selon l’individu, le type de crise, et son intensité, cette phase peut durer de quelques minutes à plusieurs jours. Durant cette période, les chiens présentent généralement :
- une confusion générale.
- des signes de fatigue,
- des difficultés à se mouvoir,
- des troubles de la vision et de l’équilibre,
Comment soigner un chien qui fait des crises d’épilepsie ?
Traitements Allopathiques (chimiques) :
Les deux types de traitements
Il existe deux types de traitement, le premier en cas d’urgence si la crise dure trop longtemps, et le traitement de fond à prendre tous les jours, à vie.
Quand un traitement est-il nécessaire ?
Dans le cas d’épilepsie essentielle, une crise par mois est fréquemment considérée comme tolérable, et ne nécessite pas forcément de traitement. Si les crises deviennent très fréquentes, plusieurs fois par mois, elles peuvent être dangereuses pour l’animal, car le cerveau souffre à chaque fois et fatigue le chien. De plus, ce dernier risque de se blesser si personne n’est à côté de lui pour le surveiller. Le traitement de l’épilepsie essentielle est donc possible, mais pas systématique. Il consiste en l’administration de gouttes ou de comprimés toute la vie de l’animal, tous les jours. Le plus souvent, ce sont des barbituriques qui sont prescrits.
La mise en place du traitement
La mise en place du traitement dépend de la fréquence des crises, de leur intensité, de leur durée. Il est toujours préférable de suivre les conseils de votre vétérinaire, même si cela peut paraître étonnant qu’il veuille attendre avant de commencer le traitement, que les crises soient plus fréquentes.
S’il prend cette option, c’est en toute connaissance de cause. Il considère que c’est la meilleure solution par rapport à l’équilibre avantages/inconvénients : quelques crises peu fréquentes et peu intenses sont souvent préférables par rapport à une administration journalière (et donc astreignante) de médicaments qui sont des barbituriques et qui ont comme effet secondaire de rendre l’animal moins vif, et d’avoir une toxicité potentielle pour le foie.
L’importance du suivi vétérinaire
Un suivi régulier permet de doser le médicament dans le sang, car la posologie dépend beaucoup d’un chien à l’autre, et elle change également au cours du temps. Une fois le dosage adapté, on ne change rien tant que le chien va bien ou n’a que des crises légères. C’est au vétérinaire, en fonction de l’état du chien, qu’il revient de décider de changement dans le traitement.
La Gemmothérapie et la phytothérapie en soutien au chien épileptique : Une approche naturelle pour contrôler les crises
Bien qu’il soit presque impossible de guérir l’épilepsie pour le moment, il est possible de contrôler les crises ainsi que leurs fréquences.
Phyto Epilepsie : un soutien à long terme
Il existe des traitements sur le long terme qui permettent de réduire le nombre de crises de votre chien. Phyto Compagnon propose Phyto Epilepsie, un complexe de gemmothérapie destiné à atténuer, espacer et aider votre chien lors de crises d’épilepsie, en calmant l’hyperactivité cérébrale, source de ces crises :
- Diminue le nombre et l’intensité des crises
- Calme l’hyperactivité cérébrale
- Draine le système nerveux
L’avis du Dr. Jacqueline Peker (Vétérinaire Homéopathe)
“Les crises d’épilepsie, quelle que soit leur origine, sont un fardeau tant pour les animaux atteints que pour leurs propriétaires. Ce complexe phytothérapique n’est pas un traitement mais un “calmant naturel” qui agit directement sur les cellules nerveuses détériorées. Il diminue le nombre des crises et leur intensité.”
Les plantes utilisées dans Phyto Epilepsie
- Le Figuier : Employé ici pour ramener un rééquilibre, le macérât de jeunes pousses de Figuier est un grand régulateur émotionnel. Il a une action puissante sur les troubles liés aux désordres nerveux et au stress, en aidant au rétablissement d’un bon ordre neurosensoriel.
- Le Houx : Le macérât de jeunes pousses fraîches de Houx excelle lorsqu’il est nécessaire de rétablir les désordres nerveux spasmodiques. Il est également un très bon hypotenseur (fait baisser la tension) et agit comme fébrifuge (fait baisser la fièvre).
- Le Genévrier : Le macérât de bourgeons de feuilles de Genévrier est un grand draineur du système nerveux. Il est recommandé contre les névroses d’angoisse et obsessionnelle, car il tonifie les systèmes nerveux épuisés. Il favorise également les sommeils réparateurs en augmentant leur durée.
Produits complémentaires au Phyto Epilepsie
En cure complémentaire au Phyto Epilepsie, nous proposons notre complexe de phytothérapie Phyto Calme, également disponible en pack duo.
Comment gérer une crise d’épilepsie chez le chien
Votre chien a fait une crise d’épilepsie ?
Attention, il est important de préciser que le fait de faire une crise d’épilepsie ne veut pas dire que votre chien est épileptique. En effet, une crise convulsive est un symptôme (comme une diarrhée ou des vomissements), il peut y avoir plusieurs soucis ou pathologies pouvant en être la cause ! Retrouvez ici nos conseils pour diagnostiquer votre animal
C’est la première crise de votre animal :
Dans le cas d’une première crise, et afin de vous orienter pour identifier son origine, voici nos 3 conseils :
- Prendre au plus vite rendez-vous avec votre vétérinaire !
- Prendre note de la durée, fréquence et de l’intensité de la crise d’épilepsie de votre animal. N’hésitez pas à indiquer tout élément associé à la crise : contexte, prise éventuelle d’un traitement, etc;
- Réaliser les examens pouvant identifier l’origine de la crise.
Voici maintenant quelques règles qui pourront vous être utiles en cas de crise d’épilepsie.
Règle n°1 : Il faut garder son calme !
Il est important, avant toute chose, de garder son calme ! C’est en effet plus facile à dire qu’à faire, on vous l’accorde, mais c’est néanmoins essentiel !
Assister à une crise d’épilepsie chez le chien peut être particulièrement bouleversant pour l’animal comme pour son humain ! Rassurez-vous, celle-ci n’est que rarement mortelle et est généralement de courte durée.
Selon le processus de la crise d’épilepsie et sa forme, votre chien peut se raidir, trembler, perdre son équilibre et tomber sur le côté, avoir des mouvements brusques et désordonnés, baver et même perdre connaissance, etc. Par ailleurs, il est important de vous rappeler que la crise reste courte (pas plus de quelques minutes en général) et que garder votre calme ne pourra qu’aider votre animal à reprendre sereinement conscience.
Votre animal n’est pas en souffrance lors de sa crise d’épilepsie, et l’effort physique lié à cette dernière est équivalent à une course intense et brève.
Attention ! N’essayez surtout pas de tenir ou de sortir la langue pour éviter qu’il ne l’avale ! Votre animal ne peut pas avaler sa langue et vous risquez grandement qu’il vous morde involontairement.
Règle n°2 : Il faut protéger votre animal.
C’est le principal réflexe à avoir lors d’une crise convulsive d’épilepsie chez votre chien : vous assurer que rien dans l’environnement ne puisse le blesser ou aggraver la crise d’épilepsie.
Par exemple, il pourrait se heurter à un meuble trop proche de lui lors des convulsions. Vous pouvez, dans ce cas, placer un coussin entre l’animal et l’objet à risques.
Pensez à limiter l’environnement sonore et lumineux (télévision, radio, lumière, volets, etc.) qui peut impacter négativement le temps de la crise d’épilepsie. Il est important de créer, au mieux, un environnement calme qui favorise la bonne récupération de l’animal. Si vous avez d’autres animaux ou enfants, il est préférable de les éloigner.
Une fois la crise d’épilepsie passée, votre animal aura sûrement besoin d’un temps de repos qui peut varier de quelques minutes à plusieurs heures. Certains animaux peuvent, au contraire, se montrer particulièrement agités. Selon le comportement que présente votre animal, il faudra vous adapter et respecter ses besoins.
- Ne pas forcer le contact : s’il vous évite, laissez-le s’isoler.
- Si votre animal cherche du réconfort et un contact, caressez-le et calmez-le.
Une crise peut survenir pendant votre absence. Sans paniquer à cette idée (rappelez-vous, les crises d’épilepsie sont majoritairement très courtes !), vous pouvez laisser votre animal dans un environnement sécurisé où il ne risquera pas de se blesser.
Règle n°3 : Surveiller votre animal.
Dans le cas où votre vétérinaire vous a prescrit un anticonvulsivant, c’est le moment de lui administrer si c’est possible.
Par ailleurs, comme nous vous l’avons conseillé précédemment et si les circonstances le permettent, notez la durée de la crise et filmez-la afin que votre vétérinaire lors de la consultation puisse voir précisément le déroulement et l’ampleur de la crise.
En outre, une piqûre de rappel est importante : après une première crise, il faut prendre rapidement contact avec votre vétérinaire pour un rendez-vous. Dans le cas où d’autres crises surviennent et/ou se succèdent à intervalles courts, c’est une urgence ! Contactez au plus vite votre vétérinaire.
De plus, il faut surveiller l’apparition de crises potentielles à la suite d’une crise. Celles-ci se font très souvent en série car votre animal reste sensible durant une période plus ou moins longue.
Enfin, il est fortement conseillé de noter dans un journal de bord la fréquence de crises d’épilepsie de votre chien, leur durée et les principaux symptômes observés ainsi que le contexte de déclenchement de la crise (conditions environnementales, stress particulier à ce moment-là, etc.).
Témoignage : vivre avec un chien épileptique
Par Laetitia @akita_thereallife
Nous vous proposons de découvrir l’histoire de Laetitia et de Yuki, son akita inu, qui ont tout deux appris à vivre, jour après jour, avec l’épilepsie.
Les premières crises
Les toutes premières crises de Yuki sont apparues début 2016, en soirée sans que rien ne soit réellement marquant comme déclencheur.
Yuki avait la tête qui basculait de gauche à droite assez rapidement, le regard perdu, entre une incompréhension de la situation, de la peur et une part d’absence. Raide au sol, il n’avait pas pour autant de convulsions violentes comme on peut souvent l’observer chez les chiens épileptiques. C’est pour cela que nous n’y avons pas pensé dans un premier temps.
Néanmoins, il présentait une contraction de tous ses muscles, comme crispés impactant des tremblements, mâchoire bloquée et bascule de la tête en arrière.
Une phase d’incertitude
Suite à ces deux premières crises, nous avions toujours du mal à comprendre…pourquoi ? Qu’est-ce que c’est ? Que faire ? C’était en toute honnêteté un peu la panique sur le moment…
Puis, la troisième crise arrive (ces 3 crises étaient bien espacées dans le temps). Alors que la crise épileptiforme débute, je décide, en prenant sur moi, de filmer afin d’apporter un témoignage visuel à apporter lors rendez-vous chez notre vétérinaire, afin qu’il puisse voir de ses propres yeux le déroulement de la crise.
Diagnostic et traitement initial
Lors de ce long rendez-vous, nous avons réalisé avec le vétérinaire un check-up complet. L’objectif de ce rendez-vous était d’éliminer toutes autres possibilités. Une fois l’ensemble des examens faits, le vétérinaire en arrive à la conclusion suivante : Yuki est sujet à des crises épileptiques partielles.
Notre vétérinaire nous propose alors de mettre en place un traitement allopathique pour Yuki. En conséquence, nous le débutons et observons très vite l’impact sur notre chien. En effet, Yuki ne parvenait plus à se lever et, lorsque il y arrivait avec notre aide, il marchait très difficilement et tombait.
Puis, quelques jours sont passés, mais son état ne s’améliorait pas. Yuki ne bougeait plus, sauf quand on le forçait pour l’accompagner faire ses besoins difficilement. En désespoir de cause, nous contactons alors le vétérinaire, qui nous demande de diminuer par deux la dose. Cependant, le temps passe et Yuki restait toujours dans cet état de « légume » incapable de marcher tout seul.
Transition vers des soins naturels
Nous donnons au traitement encore quelques jours en espérant observer une amélioration néanmoins son état ne s’améliore toujours pas. Mon compagnon et moi en discutons, pesons le pour et le contre en prenant en compte la nature des crises de Yuki, qui restaient à nos yeux « gérables » du fait de leur violence modérée comme chez beaucoup de chiens épileptiques. Nous décidons donc (avec l’accord de notre vétérinaire) de stopper le traitement et de partir sur des soins naturels afin de pouvoir l’aider de manière plus douce, en s’adaptant au cas de Yuki.
Nous avions débuté dans un premier temps par l’Adaptyl, seul produit homéopathique que nous connaissions à l’époque. C’est en Novembre 2018 que j’ai découvert et débuté le Phyto Epilepsie que je continue toujours à ce jour.
Une approche personnalisée
Je tiens à préciser que chaque cas est différent, surtout quand il s’agit de l’épilepsie ! Il s’agit de notre témoignage dans le cas de Yuki. La consultation vétérinaire est indispensable et dans le cas de beaucoup de chiens épileptiques mais aussi les traitements vétérinaires le sont également.
Comment se passent les crises de Yuki ?
Une grande majorité du temps, les crises d’épilepsie de Yuki se déclenchent lors d’émotions positives :
- à notre retour à la maison principalement,
- lorsque l’on prépare Yuki et Yume (notre chienne) pour partir en balade.
Il est déjà arrivé (bien que plus rarement) que des crises d’épilepsie se déclenchent en extérieur, en pleine balade par exemple, et d’autres sont arrivées très aléatoirement sans déclencheurs apparents, ou encore en période de pleine lune…
Nos observations pré-crises
Étant très attentive à tout ce qui concerne la santé de mes chiens, j’ai pu dès le début observer des comportements anormaux venant de Yuki juste avant le déclenchement d’une crise d’épilepsie.
- Lors des balades par exemple, j’ai pu remarquer des difficultés à prendre des décisions ou bien à poser ses repères.
- Yuki s’isole dans une pièce alors qu’il est, en temps normal, toujours dans la même pièce que nous.
- Nous trouvons notre chien plus fatigué que d’ordinaire.
- Il se met en boule dans son panier dos à nous.
Améliorations observées depuis le Phyto Épilepsie
Depuis la mise en place du Phyto Épilepsie en novembre 2018, nous avons pu constater :
- Des périodes sans crises plus longues.
- Des crises de plus en plus courtes.
- Une diminution importante du temps de récupération, voire inexistante dans certains cas.
Une petite astuce supplémentaire
Une petite astuce qui nous a d’ailleurs été donnée par Jacqueline Peker, la vétérinaire qui accompagne Phyto Compagnon depuis plus de 20 ans : mettre un petit pack de glace sur la tête de Yuki pour aider à ce que la crise passe plus rapidement. On le fait toujours car on sent bien que ça aide.
Ma conclusion sur le quotidien avec un chien épileptique
Je ne cache pas qu’au quotidien, avoir un chien épileptique est stressant et fatiguant. À chaque crise d’épilepsie vécue, voir son chien dans cet état peut nous faire nous sentir impuissant.
Au fil des années, nous avons tout de même pu améliorer les conditions de ses crises. Nous avons mis en place un rituel avec Yuki lorsque nous voyons la crise débuter et qui l’aide grandement comme nous pouvons clairement l’observer.
Nous avons également débuté en mars 2021 des cures régulières d’huile de CBD en complément du Phyto Épilepsie, après m’être longuement renseignée sur le sujet. L’ajout de ce complément a également d’autres bienfaits pour Yuki, concernant sa dermatite atopique ainsi que sur son arthrose.
Restez positif !
Rassurez-vous ! Il existe différents moyens d’aider nos loulous souffrant d’épilepsie et ainsi leur offrir de bonnes conditions de vie ! Que ce soit par les traitements vétérinaires ou bien des alternatives naturelles, l’essentiel est d’accompagner son compagnon avec bienveillance et patience. Échanger avec d’autres propriétaires qui vivent les mêmes difficultés aide énormément à surmonter tout cela. Vous n’êtes pas seul.
Découvrir le podcast : L’épilepsie chez le chien (avec Athy)
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